Thérapie cognitive et comportementale

Titulaire d’un Diplôme Universitaire de Thérapie Cognitive et Comportementale (TCC) et d’un master 1 de psychologie clinique, je m’appuie sur ces connaissances et ces outils pour vous accompagner. La prise en compte des aspects psychologiques de chacun est essentielle pour vous proposer un suivi personnalisé, en adéquation avec vos besoins.

Le rôle des TCC est de comprendre les liens entre les pensées (cognitions), les émotions et les comportements qui en résultent. Appliqués à la nutrition, l’objectif est le retour vers un comportement alimentaire sous-tendu par les sensations alimentaires (faim, envie, rassasiement) qui seules permettent d’atteindre son poids d’équilibre. Grâce aux exercices que nous ferons, nous allons progressivement identifier et corriger les cognitions erronées et les émotions intrusives qui dérégulent plus ou moins fortement les comportements alimentaires.

La principale fautive du dérèglement se nomme la restriction cognitive : « La restriction cognitive est définie comme une intention de contrôler consciemment et rationnellement le comportement alimentaire dans le but de maigrir ou de ne pas grossir. »

Selon l’importance de la restriction, les sensations alimentaires sont d’abord ressenties mais ignorées à la faveur d’une idée raisonnable : « j’ai faim, j’ai envie de manger un croissant. Non, le croissant fait grossir, et j’ai déjà mangé un petit déjeuner. Je vais plutôt manger un yaourt 0% à la place ».

Puis au fur à et mesure du temps, les cognitions vont se confronter aux frustrations et le contrôle sur la prise alimentaire va se renforcer. Progressivement, la perte de lien entre les sensations alimentaires et le comportement alimentaire va s’accentuer, jusqu’à ce que la personne ne reconnaisse plus ses sensations. Le contrôle et la frustration ne peuvent que très rarement durer toute une vie : les pertes de contrôles sur les prises alimentaires vont apparaitre et peuvent devenir de plus en plus nombreuses.

Les pertes de contrôle n’apportent pas le réconfort ou le sentiment de liberté espéré, au contraire elles renforcent les émotions négatives envers soi-même, pouvant à terme être délétères et s’ajouter à la mauvaise image de soi.

Arrivé à un niveau de restriction cognitive dit sévère, cela amène au développement d’un trouble du comportement alimentaire.